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PRESS AND CATALOGUES

CAHIERS DU MOBILIER AND EXHIBITION CATALOGS

At the initiative of the Perrin, the Cahiers du Mobilier are publications of high-level academic work on cabinetmakers of the 18th century. Deploring the lack of books on this subject, the Perrin helped and participated in their publication.

A scientific committee has been set up, bringing all the necessary seriousness to such an ambition:

Scientific Committee:
– Daniel Alcouffe, general curator of museums, formerly in charge of the Department of Art Objects of the Louvre Museum,
– Christian Baulez, chief curator at the National Museum of the Châteaux of Versailles and Trianon,
– Gérard Mabille, chief curator at the National Museum of the Châteaux of Malmaison and Bois Préau,
– Ulrich Leben, Doctor of Art History.

  • Exhibition catalog online
  • Jean-François Oeben
    Rosemarie Stratmann-Döhler, Jean-François Oeben
    1721-1763, Paris 2002
    60 € – Commander
  • Pierre IV Migeon
    Sophie Mouquin, Pierre IV Migeon
    1696-1758, Paris 2001
    60 € – Commander
  • Nicolas Petit
    Anne Droguet, Nicolas Petit
    1732-1791, Paris 2001
    60 € – Commander
  • Charles Topino
    Sylvain Barbier Sainte Marie, Charles Topino Circa
    1742-1803, Paris 2005
    60 € – Commander
  • Roger Vandercruse dit La Croix
    Clarisse Roinet, Roger Vandercruse dit La Croix
    1727-1799, Paris 2000
    60 € – Commander

Jean-François Oeben
Rosemarie Stratmann-Döhler, Jean-François Oeben
1721-1763, Paris 2002
60 € – Commander

PUBLICATION

  • Préface Le début d’une amitié II est rare qu’on puisse dater précisément le début d’une amitié. Tel est pourtant le cas de mon amitié avec Jacques Perrin : c’était pendant l’été 1981 alors que, par devoir, je lui jouais ce qu’il pouvait considérer comme un tour pendable. Nous vivions encore dans la période heureuse au cours de laquelle, grâce à une législation intelligente, on nous présentait en douane, rue Léon Jouhaux, chaque mercredi, toutes les oeuvres destinées à être exportées. Nous avions le droit de retenir celles qui nous paraissaient d’un intérêt capital pour la conservation du patrimoine national et d’en demander l’achat par l’Etat au prix déclaré. Ce mercredi-là le contrôle des exportations incombait à mon collègue Gérard Mabille. Ce fut donc à lui qu’on montra, de la part de Jacques, une paire de vases qu’il envoyait à des clients américains et dont Gérard, comme l’avait fait Jacques, saisit immédiatement l’importance. Il s’agissait d’une paire de vases à deux anses, magnifiques, en porcelaine tendre de Sèvres, qui étaient datés, ce qui est peu fréquent à Sèvres pour les vases, la date étant 1769. La forme évoquait celle d’une colonne rostrale. Le décor « incrusté » surtout retint l’attention de Gérard : un éblouissant décor de fleurs polychromes, peintes non pas à l’intérieur d’un cartouche à fond blanc comme d’habitude, mais directement sur un fond bleu d’une nuance très particulière. Les recherches de Serge Grandjean et de Pierre Ennès confirmèrent l’importance de ces oeuvres, créées par Jean-Jacques Bachelier, chef des ateliers de peinture de la Manufacture, ainsi que la rareté de la forme, dont aucun autre exemplaire n’est connu, et celle du décor, pratiqué très peu de temps. Nous décidâmes de suspendre l’exportation des vases et de tenter de les acheter. J’en proposais l’acquisition à nos instances à la rentrée d’octobre, elle fut acceptée, les vases sont maintenant exposés au Louvre. Je ne connaissais pas Jacques. Ce fut donc à cette occasion que j’ai commencé à apprécier la bienveillance et l’élégance qui le caractérisent. Car, même s’il se trouva peut-être, par ma faute, dans une situation délicate vis-à-vis de ses clients américains, il ne chercha pas à intervenir auprès de nous ni ne manifesta aucune contrariété. Bien au contraire, il a toujours aidé les musées, favorisant leurs politiques d’acquisition et m’a donné maintes preuves d’amitié. Daniel Alcouffe Conservateur général honoraire au Musée du Louvre
  • Préface Le début d’une amitié II est rare qu’on puisse dater précisément le début d’une amitié. Tel est pourtant le cas de mon amitié avec Jacques Perrin : c’était pendant l’été 1981 alors que, par devoir, je lui jouais ce qu’il pouvait considérer comme un tour pendable. Nous vivions encore dans la période heureuse au cours de laquelle, grâce à une législation intelligente, on nous présentait en douane, rue Léon Jouhaux, chaque mercredi, toutes les oeuvres destinées à être exportées. Nous avions le droit de retenir celles qui nous paraissaient d’un intérêt capital pour la conservation du patrimoine national et d’en demander l’achat par l’Etat au prix déclaré. Ce mercredi-là le contrôle des exportations incombait à mon collègue Gérard Mabille. Ce fut donc à lui qu’on montra, de la part de Jacques, une paire de vases qu’il envoyait à des clients américains et dont Gérard, comme l’avait fait Jacques, saisit immédiatement l’importance. Il s’agissait d’une paire de vases à deux anses, magnifiques, en porcelaine tendre de Sèvres, qui étaient datés, ce qui est peu fréquent à Sèvres pour les vases, la date étant 1769. La forme évoquait celle d’une colonne rostrale. Le décor « incrusté » surtout retint l’attention de Gérard : un éblouissant décor de fleurs polychromes, peintes non pas à l’intérieur d’un cartouche à fond blanc comme d’habitude, mais directement sur un fond bleu d’une nuance très particulière. Les recherches de Serge Grandjean et de Pierre Ennès confirmèrent l’importance de ces oeuvres, créées par Jean-Jacques Bachelier, chef des ateliers de peinture de la Manufacture, ainsi que la rareté de la forme, dont aucun autre exemplaire n’est connu, et celle du décor, pratiqué très peu de temps. Nous décidâmes de suspendre l’exportation des vases et de tenter de les acheter. J’en proposais l’acquisition à nos instances à la rentrée d’octobre, elle fut acceptée, les vases sont maintenant exposés au Louvre. Je ne connaissais pas Jacques. Ce fut donc à cette occasion que j’ai commencé à apprécier la bienveillance et l’élégance qui le caractérisent. Car, même s’il se trouva peut-être, par ma faute, dans une situation délicate vis-à-vis de ses clients américains, il ne chercha pas à intervenir auprès de nous ni ne manifesta aucune contrariété. Bien au contraire, il a toujours aidé les musées, favorisant leurs politiques d’acquisition et m’a donné maintes preuves d’amitié. Daniel Alcouffe Conservateur général honoraire au Musée du Louvre
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